Trois militantes ont été rappelées au tribunal pour leurs affiches représentant la Vierge Marie avec un halo de drapeau LGBT offensant les sentiments religieux. Ils ont été innocentés des mêmes accusations plus tôt cette année.

Trois femmes, nommées par Amnesty International comme Elzbieta, Anna et Joanna, doivent comparaître mercredi sur les quais de Pologne pour avoir prétendument affiché des images de la Vierge Marie avec un halo arc-en-ciel dans les espaces publics de la ville de Plock fin avril 2019 .

Les autorités polonaises ont inculpé le trio en juillet 2020. Elzbieta a été arrêtée en Pologne l’année précédente après avoir voyagé à l’étranger.

Les femmes ont été innocentées des accusations de violation de l’article 196 du code pénal de Varsovie en mars de cette année. Cependant, les procureurs ont fait appel du verdict et ont exigé leur retour devant le tribunal.

L’article stipule que « Quiconque offense les sentiments religieux d’autrui en insultant publiquement un objet de culte religieux ou un lieu désigné pour des cérémonies religieuses publiques est passible d’une amende, voit sa liberté limitée ou est privé de sa liberté pour une période pouvant aller jusqu’à deux ans.



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La principale militante d’Amnesty International au bureau régional de l’Europe, Catrinel Motoc, a critiqué la justice polonaise, affirmant que l’appel “ça sent le harcèlement et l’intimidation et l’affaire devrait être abandonnée.”

Au lieu de traîner ces militants devant les tribunaux, les autorités polonaises devraient promouvoir et protéger les droits des personnes LGBTI qui sont confrontées à un climat de plus en plus répressif d’homophobie parrainée par l’État.

Le traitement des questions LGBT en Pologne a longtemps été un point de friction entre les organisations de défense des droits humains et l’UE. La Commission européenne a même menacé de couper les fonds à une poignée de régions polonaises si elles ne révoquaient pas leurs titres autoproclamés de «zone sans LGBT».

En septembre, une poignée de régions ont abandonné ces statuts après que Bruxelles a frappé Varsovie avec la menace de retirer des paiements.

La Commission européenne a annoncé en juillet qu’elle entamait le processus de poursuites judiciaires contre la Pologne, ainsi que la Hongrie, pour violations des droits humains de leurs communautés LGBT, ce qui, selon le bloc, n’est pas conforme à ses valeurs.

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La source: www.rt.com

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