La loi proposée ciblerait les hommes qui ont quitté le pays pendant la loi martiale et qui ne sont pas revenus dans les 30 jours

Les législateurs ukrainiens ont présenté un projet de loi visant à priver les conscrits de la citoyenneté s’ils quittaient le pays pendant la loi martiale.

Dans un projet de loi enregistré mardi à la Verkhovna Rada – le parlement ukrainien –, les législateurs ont proposé plusieurs amendements à la législation définissant le régime juridique de la loi martiale destinés à “renforcer l’économie et les capacités défensives du pays”.

L’une des propositions suggère que toute personne passible du service militaire peut être privée de la citoyenneté ukrainienne si elle quitte le pays et ne revient pas dans les 30 jours.

La mesure s’appliquerait à ceux qui sont partis et ne sont pas revenus sans raison valable, telle qu’une interdiction de quitter le pays d’accueil, des catastrophes naturelles, des accidents, des voyages d’affaires, un travail officiel à l’étranger, une hospitalisation ou d’autres circonstances empêchant l’individu de rentrer chez lui. .

Le projet de loi stipule également que les mesures s’étendraient aux personnes qui sont parties pour la Fédération de Russie au milieu du conflit militaire en cours entre Moscou et Kiev et à celles qui ont présenté un refus écrit de se mobiliser.

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Mercredi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a signé un décret sur la prolongation de la loi martiale et les conditions de la mobilisation générale dans le pays de 90 jours, qui attend maintenant l’approbation du Conseil suprême d’Ukraine.

En vertu de la loi martiale ukrainienne, les hommes âgés de 18 à 60 ans ne sont pas autorisés à quitter le pays et tous les citoyens passibles du service militaire sont tenus de participer à la mobilisation générale de toutes les forces de réserve.

L’Ukraine a imposé la loi martiale le 24 février, après que la Russie a attaqué l’État voisin à la suite de l’échec de Kiev à mettre en œuvre les termes des accords de Minsk, signés pour la première fois en 2014, et de la reconnaissance éventuelle par Moscou des républiques du Donbass de Donetsk et de Lougansk. Le protocole de Minsk, négocié par l’Allemagne et la France, a été conçu pour donner aux régions séparatistes un statut spécial au sein de l’État ukrainien.

Le Kremlin a depuis exigé que l’Ukraine se déclare officiellement un pays neutre qui ne rejoindra jamais le bloc militaire de l’OTAN dirigé par les États-Unis. Kiev insiste sur le fait que l’offensive russe n’a pas été provoquée et a démenti les allégations selon lesquelles il prévoyait de reprendre les deux républiques par la force.

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La source: www.rt.com

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