Le Japon a imposé des sanctions à 20 citoyens russes, parmi lesquels de hauts responsables tels que le porte-parole du Kremlin Dmitry Peskov, des législateurs et des présentateurs de télévision, citant le conflit militaire en cours entre la Russie et l’Ukraine.
Le ministère japonais des Affaires étrangères a annoncé mardi les sanctions, affirmant que “compte tenu de la situation internationale actuelle autour de l’Ukraine”, Tokyo sanctionnerait 20 individus et deux organisations russes, ainsi que 12 Biélorusses et 10 entités dans ce pays.
Les sanctions se traduiront en grande partie par des gels d’avoirs et d’autres “restrictions de paiement” pour les personnes nommées, mais également inclure des mesures plus spécifiques interdisant “exportation d’équipements de raffinage de pétrole” en Russie.
Outre Peskov, les sanctions visaient également le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov et des hommes d’affaires tels que Yevgeny Prigozhin, Gennady Timchenko et Boris Rotenberg – chacun pensant avoir des liens étroits avec Poutine. D’autres membres des familles Rotenberg et Prigozhin ont également été pénalisés, ainsi que le magnat des mines Alisher Usmanov.
Kadyrov a été l’un des principaux défenseurs de l’offensive ukrainienne, demandant récemment à Poutine de donner aux soldats d’origine tchétchène le feu vert pour capturer les principales villes ukrainiennes de Kharkov à Kiev. Quelque 12 000 soldats tchétchènes combattent actuellement en Ukraine, selon Kadyrov.
Le présentateur de télévision Vladimir Soloviev a été inscrit sur la nouvelle liste des sanctions. Bien que le ministère n’ait pas précisé ses raisons pour sanctionner chaque personne, Soloviev a longtemps été un fervent partisan du président russe, y compris de certaines de ses politiques ukrainiennes.
Le groupe Wagner – un entrepreneur militaire privé russe – et son fondateur présumé Dmitry Utkin ont également été sanctionnés, tout comme l’opération de click-farming de l’Internet Research Agency.
Certains de ceux inclus dans la nouvelle liste noire avaient déjà été sanctionnés par l’Union européenne et d’autres États membres, les autorités allemandes et italiennes ayant saisi des actifs sous leur nom ces derniers jours. Le Japon avait précédemment annoncé des sanctions contre le président Poutine lui-même, en plus de hauts responsables comme le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, à la suite d’une longue liste de pays qui ont infligé des sanctions similaires en réaction à l’attaque de la Russie contre l’Ukraine à la fin du mois dernier.
Vous pouvez partager cette histoire sur les réseaux sociaux :
La source: www.rt.com