Les démocrates irrités par les électeurs qui les ont élus ont besoin d'un ajustement d'attitude

Les lignes téléphoniques du Capitole ont été submergées ce mois-ci, et certains démocrates se plaignent du déluge d'appels des électeurs qui les implorent pour lutter contre l'administration Trump. Trop souvent, les réponses aux appels ont consommé le passage vers la droite.

«Ce fut un thème constant de nous en disant:« Veuillez appeler les républicains », a expliqué le représentant démocrate de Virginie, Don Beyer. Le représentant Ritchie Torres (DN.Y.) est offensé par ce qu'il entend des électeurs. “Je rejette et je ne fais pas l'implication que les démocrates du Congrès sont simplement debout passivement”, a-t-il déclaré.

De telles réactions sont des copains politiques. Ces deux membres du Congrès représentent des districts bleu profond, et leurs deux États sont représentés par des sénateurs démocrates. Répondre aux électeurs indignés en leur disant «d'appeler les républicains» est un moyen d'esquiver la responsabilité et la responsabilité.

Il est assez facile pour Torres, Beyer et d'autres dans le caucus démocrate de se plaindre du volume des appels furieux à leurs bureaux. Et à première vue, dire aux électeurs de contacter les républicains peut sembler logique. Mais c'est en fait une façon de dire à une base démocratique en colère de ne pas être une nuisance pour les législateurs démocrates.

De plus, en pratique, leurs électeurs n'ont souvent aucun moyen de envoyer un message aux membres du Congrès du GOP. Le système de courrier électronique du Congrès n'autorise pas les non-constituants d'envoyer un message à un représentant ou sénateur. Et la première chose qu'un membre du personnel veut confirmer au téléphone est de savoir si l'appelant est en fait un constituant.

La moitié des citoyens du pays – et une grande majorité de démocrates – vivent dans des États avec deux sénateurs démocrates. Et donc, régulièrement, lorsque les titulaires de bureau démocrates disent que leurs électeurs agités devraient les laisser seuls et «appeler les républicains», cela équivaut à un pinceau qui peut être traduit par le politicien de «cesser déjà de nous déranger».

Mais dans les primaires de l'année prochaine, certains sont susceptibles d'être tenus responsables. Peu de démocrates avec des électorats bleus feront face à des courses serrées lors des élections générales de 2026 – mais si elles sont perçues comme des WIMP qui n'ont pas vraiment lutté contre le président Trump, le vice-président JD Vance et Elon Musk, les titulaires risquent de faire face à des défis primaires propulsés par la colère de la base.

La colère peut sembler surchauffée à l'intérieur des bulles de Capitol Hill. Mais c'est réel pour des millions de militants engagés – ceux qui se portent volontaires en masse et peuvent prendre des campagnes d'insurrection avec beaucoup de collecte de fonds, de pouvoir de sollicitation et d'impacts sur les médias sociaux.

Les simples haussent des épaules des démocrates qu'ils sont en minorité ne se laveront pas. “Les règles du Sénat sont conçues pour protéger les droits de la minorité, et les démocrates ont des outils pour broyer les affaires du Sénat pour s'arrêter pour retarder et défier le coup d'État Trump-Musk”, souligne le groupe activiste indivisible. «Les trois plus grandes armes? L'opposition générale, les appels au quorum et le blocage unanime consentement – des tactiques de guérilla parlementaires qui peuvent ralentir, calmer et obstruer à chaque tournant.»

L'opposition nécessaire va bien au-delà des manœuvres de procédure. Le ténor et la véhémence des déclarations publiques chaque jour, des centaines de démocrates à la Chambre et au Sénat, ont donné un ton et transmettre des messages au-delà de simples mots sur papier et écrans.

La semaine après le retour de Trump au bureau ovale, le chef de la minorité de la Chambre Hakeem Jeffries (DN.Y.) s'est rendu en Californie et a rencontré des puissances de donneurs dans la Silicon Valley, où il aurait dit “des démocrates allaient vers le centre, tandis que Trump va se balancer plus dure à droite”. Ici, nous avons le futur orateur de la Next House s'engageant à se déplacer en direction d'un président que le général Mark Milley a décrit comme «fasciste au cœur».

L'objectif de Jeffries de serrer les étreintes «Le Centre» peut bien jouer avec les cadres technologiques riches, mais cela montre une indifférence notable à la grande majeure partie des électeurs démocrates. Au début du mois, CBS News a rapporté que ses sondages montrent que «les démocrates de base du pays sont de plus en plus à la recherche d'une plus grande opposition au président Trump de leur délégation du Congrès». La tendance a été catégorique. Seuls 35% veulent que les démocrates au Congrès «essaient de trouver un terrain d'entente avec Trump», tandis que 65% veulent qu'ils «s'opposent à Trump autant que possible».

Un rallye jeudi dernier au bureau central de Jeffries de Brooklyn a attiré des centaines de manifestants. L'un d'eux, Molly Ornati, militant du groupe 350 Brooklyn Water, a déclaré: «Il agit comme s'il s'agissait d'une partie normale du processus politique, alors qu'il s'agit d'une violation complètement jamais vue de la Constitution, des lois fédérales, de la séparation du pouvoir, du principe démocrate – que les démocrates veulent voir.

Le lendemain, lors de son dernier voyage en Californie, Jeffries a pris la parole dans la région de la baie et a généré des gros titres comme «Des centaines de protestations à l'extérieur avec un leader de la minorité de la maison» et «Oakland à Hakeem Jeffries: faites votre travail!» L'un des reportages de télévision locaux a résumé un thème de la démonstration de cette façon: «Le Parti démocrate a rendu le service des lèvres à la classe ouvrière.»

Pour la plupart des démocrates inscrits, il n'y a rien de plus important pour les législateurs avec un «D» après leur nom à faire que de combattre les dents et les nails contre l'agenda Trump-Musk pour avoir éliminé le gouvernement tout en enrichissant les riches aux frais de tout le monde. Alors que les forces de Trump mettent le feu aux structures fondamentales de la démocratie américaine, les démocrates au Congrès sont largement perçus comme mangeant des armes à glisser. Ce n'est pas un moyen d'empêcher la tyrannie ou de gagner les prochaines élections.