L’ancien Premier ministre Imran Khan a déclaré que le pays se dirigeait vers une nouvelle “lutte pour la liberté” qualifiant son éviction de “changement de régime soutenu par les États-Unis”.
Des manifestations massives ont secoué plusieurs villes pakistanaises, dont la capitale du pays, Islamabad, dimanche, des milliers de personnes étant descendues dans la rue pour exprimer leur soutien au Premier ministre déchu Imran Khan. Il a été évincé par le parlement du pays lors d’un vote de censure réussi samedi. Khan a qualifié le vote d’opération de changement de régime soutenue par l’étranger.
“Jamais de telles foules ne sont sorties aussi spontanément et en si grand nombre dans notre histoire, rejetant le gouvernement importé dirigé par des escrocs”, Khan a déclaré sur Twitter, partageant des images des manifestations.
Jamais de telles foules ne sont sorties aussi spontanément et en si grand nombre dans notre histoire, rejetant le gouvernement importé dirigé par des escrocs. pic.twitter.com/YWrvD1u8MM
– Imran Khan (@ImranKhanPTI) 10 avril 2022
Les manifestations ont été menées par le parti PTI de Khan, qui a appelé ses membres et partisans à descendre dans les rues à travers le pays.
"Nous voulons #Imran Khan arrière"
Le Pakistan n’aura pas de repos tant que de nouvelles élections n’auront pas eu lieu !Ce clip vient de Peshawar, KP #Imported_government_approved#Imran_Khan_No_Jhaka pic.twitter.com/rrM9Ue5ybS
— PTI (@PTIofficial) 10 avril 2022
Plus tôt dans la journée, Khan a réitéré ses allégations contre les États-Unis, blâmant son éviction sur Washington et le qualifiant de “changement de régime” opération visant à rapprocher “au pouvoir une coterie d’escrocs malléables tous sous caution.”
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L’ancien Premier ministre a également déclaré que le pays entrait dans une nouvelle période de “lutte pour la liberté” avec le peuple pakistanais protégeant « souveraineté et démocratie » de “complot étranger de changement de régime”.
Auparavant, le politicien a affirmé avoir un enregistrement obtenu de l’ambassadeur du Pakistan à Washington prouvant les allégations. Les États-Unis avaient fermement rejeté ces allégations, niant toute implication dans les événements pakistanais.
L’Assemblée nationale du Pakistan a adopté un vote de censure contre Khan avec 176 législateurs sur 342 votant pour la décision de mettre fin à son mandat plus tôt. Le parti PTI a effectivement perdu sa majorité parlementaire en mars, après que sept députés de son parti de coalition ont fait défection et ont rejoint les rangs de l’opposition. Le parlement pakistanais doit organiser un vote lundi pour choisir un nouveau Premier ministre.
La source: www.rt.com