La Finlande veut une clôture plus solide à la frontière avec la Russie, a déclaré aux médias le colonel Marko Turunen, commandant des gardes-frontières de Carélie du Nord. La nouvelle survient au milieu de l’impasse entre Moscou et l’Occident au sujet de la campagne militaire russe en Ukraine.

Turunen a déclaré à MTV3 que les responsables analysent l’état de la barrière frontalière, mais la décision finale de la renforcer n’a pas encore été prise et aucun travail réel n’a été fait jusqu’à présent.

“Si une telle décision est prise, nous procéderons de manière contrôlée et planifiée”, a déclaré Turunen samedi.

La Russie et la Finlande partagent une frontière terrestre de 1 343 km (834 milles). Selon MTV3, du côté finlandais, il n’est protégé que “par une clôture en fil de fer barbelé fin et rouillé.”

Turunen a déclaré qu’une clôture plus solide est prévue pour les zones à haut risque et critiques, y compris les passages frontaliers et les zones à proximité. Il a refusé de révéler les détails de la longueur estimée de la clôture renforcée prévue et de sa construction.




La ministre de l’Intérieur Krista Mikkonen a déclaré à MTV3 que « La capacité de la Finlande à maintenir la sécurité des frontières doit être renforcée et sa préparation aux crises doit être améliorée.

Riikka Purra, député et chef du Parti finlandais de droite, a soutenu l’idée. “La construction est, bien sûr, toujours coûteuse, mais rien n’est aussi précieux que notre sécurité”, a-t-elle déclaré à la chaîne.

L’attaque de la Russie contre l’Ukraine fin février a suscité des discussions sur la question de savoir si la Finlande et la Suède devraient reconsidérer leur politique de longue date de non-alignement militaire et rejoindre l’OTAN. Dans un rapport soumis au parlement le mois dernier, le gouvernement finlandais a fait valoir que rejoindre le bloc dirigé par les États-Unis “renforcer la stabilité de la région à long terme”, mais pourrait également entraîner “tensions accrues” le long de la frontière avec la Russie.

Moscou a déclaré à plusieurs reprises qu’il considérait l’expansion du bloc vers l’est comme une menace pour la sécurité nationale. L’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui est aujourd’hui vice-président du Conseil de sécurité du pays, a averti que Moscou déploierait des troupes supplémentaires sur son flanc ouest si la Finlande ou la Suède rejoignaient l’OTAN.

La Russie a attaqué l’Ukraine après l’échec de Kiev à mettre en œuvre les termes des accords de Minsk, signés pour la première fois en 2014, et la reconnaissance éventuelle par Moscou des républiques du Donbass de Donetsk et de Lougansk. Les protocoles négociés par l’Allemagne et la France ont été conçus pour donner aux régions séparatistes un statut spécial au sein de l’État ukrainien.

Le Kremlin a depuis exigé que l’Ukraine se déclare officiellement un pays neutre qui ne rejoindra jamais l’OTAN. Kiev insiste sur le fait que l’offensive russe n’a pas été provoquée et a démenti les allégations selon lesquelles il prévoyait de reprendre les deux républiques par la force.

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La source: www.rt.com

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