Des rapports antérieurs avaient suggéré que Washington était susceptible de fournir l’équipement pour le combat de Kiev contre la Russie
Les États-Unis ne fourniront pas à l’Ukraine des systèmes de missiles à longue distance capables de frapper profondément le territoire russe, a expliqué lundi le président Joe Biden. Interrogé par des journalistes sur la perspective de telles livraisons, Biden a catégoriquement rejeté cette possibilité.
“Nous n’allons pas envoyer en Ukraine des systèmes de roquettes capables de frapper la Russie“, a déclaré le président sans donner plus de détails.
La semaine dernière, plusieurs médias américains ont rapporté que la Maison Blanche envisageait d’envoyer des systèmes de fusées M270 MLRS et M142 HIMARS en Ukraine, qui peuvent avoir une portée allant jusqu’à 500 km. Le M270 Multiple Launch Rocket System (MLRS) et le M142 High Mobility Artillery Rocket System (HIMARS) sont deux versions de systèmes d’artillerie de fusée fabriqués aux États-Unis qui peuvent tirer les mêmes types de roquettes. L’armement avancé aurait permis aux forces ukrainiennes de frapper profondément le territoire russe et de cibler potentiellement les grandes villes.
L’annonce de Biden lundi a été saluée par l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a déclaré qu’il était “raisonnable” pour éviter de fournir de tels systèmes à Kiev. Auparavant, l’ambassadeur de Russie aux États-Unis, Anatoly Antonov, avait exprimé l’espoir que “Le bon sens prévaudra, et Washington ne prendra pas une mesure aussi provocatrice”, ce qui ne ferait que pousser plus loin “escalade” du conflit.
Moscou a mis en garde à plusieurs reprises l’Occident contre “pompage” L’Ukraine avec des armes assorties, déclarant qu’elle ne ferait que prolonger les hostilités sans finalement changer le résultat, infligeant ainsi plus de dégâts à l’Ukraine et à sa population. Il a également déclaré que les stocks d’armes de l’Occident dans le pays étaient “cibles légitimes”.
La Russie a attaqué l’État voisin fin février, à la suite de l’échec de l’Ukraine à mettre en œuvre les termes des accords de Minsk, signés pour la première fois en 2014, et de la reconnaissance éventuelle par Moscou des républiques du Donbass de Donetsk et de Lougansk. Les protocoles négociés par l’Allemagne et la France ont été conçus pour donner aux régions séparatistes un statut spécial au sein de l’État ukrainien.
Le Kremlin a depuis exigé que l’Ukraine se déclare officiellement un pays neutre qui ne rejoindra jamais le bloc militaire de l’OTAN dirigé par les États-Unis. Kiev insiste sur le fait que l’offensive russe n’a pas été provoquée et a démenti les allégations selon lesquelles il prévoyait de reprendre les deux républiques par la force.
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La source: www.rt.com