Le projectile a atterri dans la mer du Japon, à l’intérieur de la zone économique exclusive de Tokyo, selon les garde-côtes japonais

La Corée du Nord a lancé un missile non identifié vers la mer du Japon, ont rapporté jeudi l’armée sud-coréenne et les garde-côtes japonais, avec des informations contradictoires dans les médias concernant l’endroit où le projectile a atterri.

Les garde-côtes japonais ont publié une déclaration affirmant que le missile était tombé à l’intérieur de la zone économique exclusive du Japon, le projectile atterrissant au large des côtes de la préfecture d’Aomori, au nord du Japon, à 15h44 heure locale (6h44 GMT). Les autorités ont conseillé aux navires en mer de faire preuve de prudence et de rester à l’écart de tout objet suspect.

L’agence de presse sud-coréenne Yonhap, citant l’armée du pays, a affirmé que le projectile lancé par le Nord aurait pu être le missile balistique intercontinental Hwasong-17, le plus gros du genre développé par Pyeongyang à ce jour. Le missile aurait décollé à proximité de l’aéroport de Sunan à Pyeongyang avant de voyager sur un “gonflé” trajectoire haut dans l’espace.

Le président sud-coréen, Moon Jae-in, a fermement condamné le lancement de jeudi, le décrivant comme une violation de nombreuses résolutions de l’ONU. Moon a accusé le Nord d’avoir rompu un moratoire sur les essais de missiles balistiques intercontinentaux, que la nation recluse avait annoncé en 2017 à la suite de discussions avec le président américain de l’époque, Donald Trump.




Depuis le début de l’année, Pyeongyang a effectué plus d’une douzaine de lancements d’essai, l’armée sud-coréenne et leurs alliés américains affirmant qu’au moins deux de ces lancements – les 27 février et 5 mars – impliquaient le missile Hwasong-17. Bien que l’on ait cru que le projectile était un missile balistique intercontinental, les roquettes dans ces deux cas n’ont pas “démontrer la gamme ICBM,», notait le 10 mars le porte-parole du Pentagone, John Kirby. Le responsable américain a ajouté que le but des tests était «susceptibles d’évaluer ce nouveau système avant de procéder à un test à pleine portée dans le futur, potentiellement déguisé en lancement spatial.

La Corée du Nord a refusé de divulguer les détails concernant les projectiles tirés à l’époque, disant simplement que le pays testait des composants pour un système de satellite de reconnaissance. Le chef suprême de la RPDC, Kim Jong-un, a annoncé plus tôt ce mois-ci que Pyeongyang prévoyait d’envoyer plusieurs satellites en orbite pour surveiller les activités militaires américaines.

Si des informations confirment que le projectile détecté jeudi était bien le Hwasong-17, cela marquerait le premier test du missile balistique intercontinental de la RPDC à pleine portée depuis 2017.

Mercredi dernier, l’armée sud-coréenne a signalé l’échec du lancement d’un missile par le Nord, la fusée ayant apparemment échoué immédiatement après le décollage.

Les responsables américains, japonais et sud-coréens disent qu’ils s’attendent à d’autres essais de missiles par la Corée du Nord dans les semaines à venir, avec le 110e anniversaire du fondateur du pays, Kim Il Sung, qui approche à grands pas.

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La source: www.rt.com

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