Image de Marius Oprea.

Eh bien, me voilà, à nouveau. La collecte de fonds n’est pas quelque chose pour laquelle je suis particulièrement doué. Franchement, je déteste ça. Je n’aime pas recevoir des appels pour soutenir les organisations, même celles que j’aime. Je suis ennuyé par les e-mails constants, les appels téléphoniques et les lettres de mendicité comme celle-ci. C’est un énorme découragement.

Pourtant, me voilà en train de faire exactement ce que je méprise le plus.

C’est intéressant de voir ce que vous ferez lorsque vous serez dos au mur, et c’est exactement la position dans laquelle se trouve CounterPunch. Nous sommes dans une situation financière difficile. Dans notre cas, nous parlons de survie et de ce à quoi ressemblera l’avenir de notre modeste et indépendante activité médiatique.

Nous avons sans aucun doute une vision de cet avenir. Ce que je vais expliquer brièvement.

Comme beaucoup d’entre vous le savent, nous avons dû cesser la publication de notre magazine imprimé il y a quelques années, ce qui nous a brisé le cœur. Les coûts étaient tout simplement trop élevés et la majorité de nos abonnés préféraient de toute façon un abonnement numérique. Ainsi, après de nombreuses discussions internes, nous avons décidé collectivement que nous devions évoluer sous peine de risquer la ruine financière.

Mais tout n’était pas perdu. Face à ces temps changeants, nous avons lancé CP+, notre espace abonné. Nous sommes fiers de ce qu’est CP+ et de ce qu’il deviendra. Il n’est opérationnel que depuis deux ans, mais nous avons déjà des centaines d’articles de qualité et une archive complète de nos années de newsletters et de magazines. Les abonnés CP+ ont accès à des rabais sur les marchandises et les livres.

CP+ héberge également des podcasts exclusifs, des vidéos et héberge certains de nos écrivains préférés comme Jeffrey St. Clair, Paul Street, Eve Ottenberg, Pete Dolack, Eric Draitser, TJ Coles, Ron Jacobs, Julie Wark, Robert Hunziker, Chris Floyd et tellement d’autres. Nous prévoyons d’étendre CP+ dans les mois à venir, en ajoutant encore plus de fonctionnalités spéciales. En effet, nous venons de recruter un nouveau chroniqueur, Ray Acheson, qui est une dynamite.

Grâce à CP+, nous sommes en mesure de parcourir l’ensemble des activités courantes sur Internet et dans le monde des organisations à but non lucratif. Nous ne diffusons pas de publicités d’entreprise. Nous ne vendons pas vos informations. Nous ne recevons pas d’argent des grandes fondations. Nous n’avons pas de service de collecte de fonds ni d’équipe de rédaction de subventions. Nous ne faisons pas les choses comme les autres et nous en sommes très, très fiers.

Au contraire, notre modèle de revenus est simple. Nous comptons sur vous, lecteur, pour financer notre opération. Ce faisant, nous ne sommes redevables à aucune entité, seulement à nos idéaux. Nous ne sommes ni corrompus ni contrôlés. Nous ne sommes en aucun cas compromis. Nous sommes qui nous sommes parce qu’un petit pourcentage (1 % !) de nos lecteurs apprécient ce que nous faisons et n’ont aucun problème à débourser 25 $ ou plus pour continuer. Nous espérons que ce pourcentage augmentera. Nous en avons besoin.

Cela me ramène au CP+, qui, à bien des égards, est notre façon de remercier nos partisans. Bien sûr, un abonnement à CP+ vous offrira toutes sortes de contenus intéressants mentionnés ci-dessus, mais plus important encore, il finance notre site régulier, qui est GRATUIT pour tous et touche des millions de personnes partout dans le monde, chaque année. Nous pensons que c’est un gros problème, car CounterPunch continue d’être l’un des médias de gauche les plus lus au monde. Oui, le MONDE. Votre soutien maintient ce flux de dissidence à travers le monde, énervant tous les méchants.

Pourtant, voici notre réalité, c’est pourquoi je vous écris cette lettre.

Si nous n’atteignons pas notre modeste objectif lors de cette collecte de fonds, nous devrons trouver où rattraper les ressources perdues. Il va falloir couper le gras et nous n’avons plus de gras à couper. Cela signifiera une ou deux choses, voire les deux : premièrement, nous serons obligés de diffuser des publicités, ce qui pourrait nous rapporter beaucoup d’argent, compte tenu de notre charge de trafic, et deuxièmement, nous devrons réduire le nombre de publicités. des articles que nous publions. Nous ne voulons ni l’un ni l’autre !

Où va l’argent que nous collectons ?

Malheureusement, nos coûts ont augmenté de façon exponentielle. L’inflation n’a pas seulement frappé le marché de consommation ordinaire ; ça nous tue aussi. Les frais de nos serveurs ont grimpé en flèche. Nous devons payer la bande passante de notre site pour que nos articles se chargent rapidement. Il existe de nombreux autres outils et plug-ins pour lesquels nous devons payer pour assurer la sécurité du site, la sécurité de vos informations et le fonctionnement de l’énergie (solaire).

C’est pourquoi je demande humblement, si vous en avez les moyens, d’envisager de faire un don de 25 $ ou plus. En guise de remerciement, vous recevrez un abonnement d’un an au CP+. Plus vite nous atteindrons notre objectif, plus vite nous pourrons arrêter de vous harceler.

Vous n’avez pas 25 $ ? Que diriez-vous de 4 $ par mois ? C’est le prix d’une mauvaise tasse de café, le prix d’un gallon d’essence et moins qu’une bière de mauvaise qualité lors de votre plongée locale. Un don mensuel de 4$ ou plus vous donnera également droit à un abonnement au CP+.

Merci beaucoup si vous avez déjà fait un don. Et merci d’avoir lu et partagé CounterPunch avec d’autres. Nous sommes une sorte de famille éclectique. Oui, nous discutons, nous ne sommes pas d’accord, mais en fin de compte, nous pouvons tous nous rassembler pour une cause commune : vaincre le diable, comme dirait Alex Cockburn.

En avant,

Josué Frank

CounterPunch, rédacteur en chef

Source: https://www.counterpunch.org/2023/10/06/beating-the-devil-aint-easy-or-cheap/

Cette publication vous a-t-elle été utile ?

Cliquez sur une étoile pour la noter !

Note moyenne 0 / 5. Décompte des voix : 0

Aucun vote pour l'instant ! Soyez le premier à noter ce post.



Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *