Le président américain n’a pas eu grand-chose à dire à Kim Jong-un lorsqu’on lui a demandé quel message il voulait transmettre
Interrogé par un journaliste s’il avait un message pour le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, le président américain Joe Biden a succinctement répondu «Bonjour. Période» dimanche, son dernier jour en Corée du Sud avant de passer à l’étape japonaise de son périple asiatique.
Le message pas tout à fait a suivi la reconnaissance de Biden qu’il envisagerait de rencontrer Kim tant que le chef de la RPDC était “sincères” et “sérieuse» à propos de discuter de la fin du programme nucléaire de Pyongyang. Le président insiste sur le fait qu’il est «Pas concerné» sur la possibilité de nouveaux essais nucléaires nord-coréens, affirmant que les États-Unis sont «préparé à tout ce que fait la Corée du Nord.”
Malgré les propres paroles du président, son administration serait préoccupée par le fait que Kim envisage de lancer un missile balistique ou de procéder à un essai nucléaire pendant que le président voyage en Asie. Alors que le pays n’a effectué aucun essai nucléaire depuis 2017, le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a averti qu’il y avait un “véritable possibilité« que Pyongyang pourrait recommencer à tester de tels appareils pendant ou après le voyage de Biden.
Le président est arrivé jeudi en Asie pour son premier voyage sur le continent depuis son élection en 2020. Après trois jours en Corée du Sud, il a visité la base aérienne d’Osan, saluant des membres de l’armée américaine et sud-coréenne chargés de surveiller le menace nucléaire du Nord.
Biden a publié une déclaration conjointe avec le président sud-coréen Yoon Suk-yeol déclarant que les deux pays avaient prévu de «élargir la portée et l’échelle des exercices et entraînements militaires combinés sur et autour de la péninsule coréenne.”
Les exercices controversés ont été réduits sous l’ancien président Donald Trump dans le but d’améliorer les relations de Washington avec la Corée du Nord. Cependant, malgré deux sommets très médiatisés entre les dirigeants des États-Unis et de la RPDC, aucun accord durable au sujet des sanctions ou de la dénucléarisation n’a été conclu.
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Biden précise les conditions pour rencontrer Kim Jong-un
Biden est revenu à la posture plus hostile de ses prédécesseurs envers la Corée du Nord, et Kim a répondu en la sorte en tirant 15 missiles balistiques cette seule année, avertissant que la RPDC n’a pas seulement un “volonté ferme« de poursuivre son programme nucléaire mais utilisera de telles armes »de façon préventive” si besoin. Le nouveau président sud-coréen Yoon s’est également présenté sur une plate-forme plus belliciste que son prédécesseur Moon Jae-in.
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La source: www.rt.com