La Corée du Nord est «dans une phase de provocation», a déclaré le secrétaire d’État américain Antony Blinken lors d’une conférence de presse à l’issue d’une rencontre avec ses homologues japonais et sud-coréen à Hawaï samedi. Les deux nations asiatiques étaient apparemment d’accord avec ce jugement, mais ne révélant pas les détails de leurs prochaines étapes, comme Blinken a ajouté que “nous sommes absolument unis dans notre approche, dans notre détermination.”




Les nations ont publié conjointement une déclaration demandant à Pyongyang de s’engager dans “dialogue” et cesser son “activités illicites.« Le pays a commencé l’année par plusieurs essais de missiles, déclenchant la condamnation des trois pays réunis pour »consulter de très près» sur les prochaines étapes vers l’engagement avec la Corée du Nord. Le FM japonais Yoshimasa Hayashi a déclaré aux médias locaux que la discussion avait été «très fructueux“, même s’il a refusé de donner plus de détails.

Le mois dernier, le président sud-coréen Moon Jae-in a dénoncé les tests de la RPDC comme une violation des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, exhortant le voisin du nord de son pays à mettre fin aux “actions qui créent des tensions et des pressions”.
Alors que le Nord a suspendu les lancements de missiles pendant les Jeux olympiques d’hiver de Pékin, ses voisins – et ceux qui regardent depuis Washington – s’attendent à une reprise des lancements de missiles une fois les jeux terminés. L’essai récent d’un missile balistique à portée intermédiaire Hwasong-12, censé être capable d’atteindre le territoire américain de Guam, est particulièrement préoccupant.

Pyongyang a rejeté les efforts américains pour reprendre la diplomatie sous le président Joe Biden, promettant de ne pas reprendre les pourparlers à moins que Washington ne commence par annuler certaines des sanctions et autres politiques hostiles qui maintiennent les Nord-Coréens isolés et sous-approvisionnés. Alors que le prédécesseur de Biden, Donald Trump, tenait à courtiser le chef du royaume ermite dans l’espoir de parvenir à un accord significatif, la déclaration de Panmunjom signée par le Nord et le Sud en 2018 n’était qu’une étape sur un long chemin vers la paix avec le pays. le précédent président américain a insisté pour faire référence dans le cadre d’un “axe du mal.”

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Les pourparlers autour de la Corée du Nord sont effectivement au point mort après le sommet sans accord de 2019 entre le président américain de l’époque, Donald Trump, et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un à Hanoï, au Vietnam. La Corée du Nord dit qu’elle n’est plus liée par un moratoire auto-imposé sur les essais de missiles, depuis l’échec de ses pourparlers avec l’Occident.

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La source: www.rt.com

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