60% des électeurs suisses ont soutenu le passage à un système de “consentement présumé”

En Suisse, ceux qui n’ont pas explicitement “opté” au cours de leur vie seraient désormais supposés avoir consenti à ce que leurs organes soient prélevés pour une greffe à leur mort, à la suite d’un référendum dimanche.

La mesure soutenue par le gouvernement a été soutenue par environ 60% des électeurs suisses avec un taux de participation d’un peu plus de 40%. Les nouvelles règles n’entreront pas en vigueur immédiatement, car le gouvernement n’a pas encore informé tous les citoyens du changement et créé une base de données nationale pour se retirer.

Les nouvelles règles ne s’appliqueront qu’aux personnes de 16 ans et plus, et les organes ne seront toujours prélevés que sur des patients décédés dans l’unité de soins intensifs et dont le décès a été confirmé par deux médecins, selon l’AFP.

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Le gouvernement s’attend à ce que la mesure augmente le nombre de dons d’organes, après que 72 personnes sont décédées en 2021 en attendant une greffe. Selon Swisstransplant, il y a 1434 patients sur la liste d’attente pour les organes de donneur en Suisse, alors qu’un total de 484 ont reçu leur greffe en 2021.

Le groupe de militants, dirigé par un médecin à la retraite Alex Frei, qui a poussé le règlement au vote du public, a remis en question l’éthique de simplement supposer le consentement d’une personne à une procédure médicale.

Le résultat du référendum « a confirmé l’attitude positive que [authorities] toujours ressentie par la population suisse en matière de don d’organes», a déclaré dimanche le ministre de l’Intérieur Alain Berset.

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Cependant, Frei a affirmé que le résultat était faussé par des personnes mal informées sur la procédure de don d’organes et pensant à “corps froids” dans des congélateurs plutôt que des patients en état de mort cérébrale toujours sous assistance respiratoire en soins intensifs, selon Swissinfo.

Les membres de la famille du défunt auront toujours leur mot à dire en vertu des nouvelles règles, bien que les critiques affirment que cela exercerait une pression supplémentaire sur les proches qui pourraient se sentir obligés de ne pas s’y opposer. Les partisans, au contraire, croient que presser une famille en deuil de prendre des décisions au nom de leur proche est beaucoup plus stressant. Le gouvernement a fait valoir qu’il s’agissait d’une meilleure alternative à une proposition concurrente qui n’incluait pas l’obligation de consulter la famille.

La source: www.rt.com

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