Le gouvernement australien présentera une nouvelle législation pour obliger les sociétés de médias sociaux à « démasquer » les utilisateurs anonymes qui publient des commentaires offensants, ou leur faire payer des amendes pour diffamation s’ils ne peuvent ou refusent de le faire.

La nouvelle initiative vise à définir les géants des médias sociaux en tant qu’éditeurs, en les rendant responsables du contenu généré par les utilisateurs sur leurs plateformes, ainsi qu’à introduire des mécanismes spéciaux par lesquels n’importe qui peut déposer une plainte et exiger un retrait de poste s’il pense qu’il est diffamé. , intimidé ou harcelé, a annoncé dimanche le Premier ministre Scott Morrison lors d’un point de presse télévisé.

Le monde en ligne ne devrait pas être un Far West où les robots, les fanatiques et les trolls et autres circulent de manière anonyme et peuvent nuire aux gens.

Si une plateforme refuse de supprimer un contenu offensant, un tribunal peut lui ordonner de révéler l’identité du commentateur anonyme. Si l’entreprise refuse à nouveau ou n’est pas en mesure d’identifier le troll, elle sera alors tenue pour responsable en dernier ressort et devra payer les amendes qui en résultent.




« La liberté d’expression n’est pas autorisée à se cacher lâchement dans votre sous-sol et dans votre traîneau, à insulter et à harceler les gens de manière anonyme et à chercher à détruire leur vie » a déclaré Morrison. “Dans une société libre comme l’Australie où nous valorisons notre liberté d’expression, elle n’est libre que si cela est équilibré avec la responsabilité de ce que vous dites.”

Morrison a donné peu d’informations sur les détails de la législation proposée, ou si elle fera l’objet d’un débat public, mais a déclaré qu’il s’attend à un fort soutien du Parlement. Il avait précédemment fait allusion à une répression imminente de l’anonymat en ligne lors d’un sommet du G20 le mois dernier, où il a déclaré « les règles qui s’appliquent dans le monde réel devraient s’appliquer dans le monde numérique ». Cependant, on ne sait pas exactement comment le gouvernement australien attend des entreprises de médias sociaux qu’elles vérifient l’identité de leurs utilisateurs.

Les nouvelles mesures, selon la procureure générale Michaelia Cash, sont également censées apporter plus “clarté” à la décision de la Haute Cour d’Australie en septembre, qui a statué que les médias sont responsables des commentaires des utilisateurs même si les histoires elles-mêmes ne sont pas diffamatoires. La décision a contraint plusieurs médias, dont CNN, à fermer leurs pages Facebook aux utilisateurs australiens en raison de l’incertitude et du risque de plaintes en diffamation.

La source: www.rt.com

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