Le haut responsable de la protection des frontières de l’Union européenne a démissionné à la suite d’allégations selon lesquelles des années de violations des droits auraient eu lieu sous sa direction, y compris des allégations de mauvais traitements infligés aux migrants qui arrivent sur le territoire du bloc.

Fabrice Leggeri, un ressortissant français qui dirigeait l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, communément appelée “Frontex”, a confirmé son départ dans un communiqué obtenu vendredi par plusieurs médias.

« Je rends mon mandat au Directoire car il semble que [the] Le mandat de Frontex sur lequel j’ai été élu et renouvelé fin juin 2019 a été silencieusement mais effectivement modifié », il a dit.

Alors qu’une agence européenne de lutte contre la fraude a lancé l’année dernière une enquête sur les allégations d’abus, ses conclusions n’ont pas encore été rendues publiques. Cependant, enquêtes par un consortium de médias régionaux ont indiqué que Frontex était au courant d’au moins 22 cas de « refoulements » de migrants, lorsque les autorités de l’immigration ont simplement forcé les demandeurs d’asile, arrivés par bateau, à reprendre la mer.

Les 22 “refoulements” ont été menés à la fois par des responsables de Frontex et des responsables grecs et ont impliqué plus de 950 migrants, tous survenus entre mars 2020 et septembre 2021, ont rapporté les médias – parmi lesquels l’allemand Der Spiegel, le français Le Monde, le suisse SRF et Republik et des enquêteurs Rapports phares des ONG.

Frontex a convoqué une réunion d’urgence jeudi et vendredi pour répondre aux allégations contre Leggeri et deux autres membres du personnel de l’agence. L’ancien chef de Frontex a nié les accusations dans le passé, et le Parlement européen a publié un rapport sur la question l’année dernière.




“Le conseil d’administration a pris acte de ses intentions et a conclu que l’emploi a donc pris fin”, a-t-il ajouté. Frontex a déclaré dans un communiqué, ajoutant que Leggeri avait officiellement démissionné jeudi.

Défini comme toute politique gouvernementale dans laquelle « les migrants sont contraints de franchir une frontière… sans tenir compte de leur situation personnelle et sans aucune possibilité de demander l’asile », La législation de l’UE interdit les « refoulements » par crainte de mettre des vies humaines en danger, car de nombreux migrants se présentent dans des bateaux et des radeaux inaptes à la navigation après de longs voyages. Le droit international interdit aussi généralement “refoulement,” ou le retour forcé de réfugiés dans un pays où ils risquent d’être persécutés.

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La source: www.rt.com

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