Un régime d’aide croate visant à soutenir la production d’électricité à partir de sources renouvelables est conforme aux règles de l’UE en matière d’aides d’État, a déclaré le 9 décembre le chef de la lutte antitrust de la Commission européenne.
“Ce programme de 783 millions d’euros permettra à la Croatie de soutenir la production d’électricité renouvelable à partir d’un large éventail de technologies”, a déclaré le vice-président exécutif de la Commission européenne chargé de la politique de la concurrence. Margrethe Vestager mentionné. “La mesure contribuera à la réduction des émissions de CO2 et d’autres gaz à effet de serre, conformément aux objectifs de l’accord vert de l’UE et aux objectifs environnementaux fixés dans le plan de relance et de résilience de la Croatie, sans fausser indûment la concurrence sur le marché unique”, a-t-elle ajouté.
Selon la Commission, la mesure aidera la Croatie à atteindre ses objectifs en matière d’énergies renouvelables, y compris ceux fixés dans son plan de relance et de résilience, et contribuera à l’objectif européen d’atteindre la neutralité climatique d’ici 2050, sans fausser indûment la concurrence sur le marché unique.
La Croatie a notifié à la Commission son intention d’introduire un nouveau régime de soutien à l’électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelables, à savoir les centrales éoliennes, solaires, hydrauliques, de biomasse, de biogaz et géothermiques, a indiqué la Commission dans un communiqué de presse.
Dans le cadre de ce régime, l’aide prendra la forme d’une prime s’ajoutant au prix du marché de l’électricité. La prime sera fixée par voie d’appel d’offres et ne sera pas supérieure à la différence entre le coût de production moyen de chaque technologie renouvelable et le prix du marché de l’électricité. Les bénéficiaires seront sélectionnés dans le cadre d’appels d’offres qui auront lieu au cours de la période 2021-2023.
La mesure, qui dispose d’un budget total d’environ 783 millions d’euros (6 milliards de HRK), sera ouverte jusqu’en 2023. L’aide sera versée aux bénéficiaires sélectionnés pour une période de 12 ans.
Le programme aidera la Croatie à augmenter sa part d’électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelables et à réduire les émissions de CO2 et d’autres gaz à effet de serre. Il soutiendra l’engagement de la Croatie à atteindre les objectifs climatiques et environnementaux européens, tels qu’ils sont également définis dans son plan national énergie-climat (NECP) et son plan de relance et de résilience.
Évaluant le régime au regard des règles de l’UE en matière d’aides d’État, en particulier des lignes directrices de 2014 sur les aides d’État à la protection de l’environnement et à l’énergie, la Commission a déclaré le 9 décembre que l’aide était nécessaire pour développer davantage la production d’énergie à partir de sources renouvelables et aider la Croatie à atteindre les objectifs environnementaux européens et nationaux. . Elle a également un effet incitatif, car les prix de l’électricité ne couvrent pas entièrement les coûts de production d’électricité à partir de sources d’énergie renouvelables. Par conséquent, les investissements des bénéficiaires sélectionnés n’auraient pas lieu en l’absence de l’aide.
En outre, la Commission a déclaré que l’aide est proportionnée et limitée au minimum nécessaire, car le niveau de l’aide sera fixé par voie d’appels d’offres et ne peut dépasser la différence entre le prix du marché de l’électricité et les coûts de production.
Enfin, également grâce à l’attribution de l’aide par voie d’appel d’offres, la Commission a constaté que les effets positifs de la mesure, en particulier les effets positifs sur l’environnement, l’emportaient sur les éventuels effets négatifs en termes d’éventuelles distorsions de concurrence, le communiqué de presse lire.
En conclusion, la Commission a déclaré que le régime croate est conforme aux règles de l’UE en matière d’aides d’État, car il facilitera le développement de la production d’électricité renouvelable à partir de diverses technologies en Croatie et réduira les émissions de gaz à effet de serre et de CO2, conformément au pacte vert européen, sans fausser indûment la concurrence dans le marché unique.
La source: www.neweurope.eu