JC

La pandémie de COVID a fait des ravages de manière disproportionnée dans nos familles de travailleurs. Ses effets s’étendent du logement et des soins de santé à la garde d’enfants et à notre système d’éducation. Par le biais du programme pilote de revenu garanti, nous essayons d’offrir à tous un revenu minimum pour assurer la stabilité financière, afin que chacun puisse acheter de la nourriture, avoir plus de flexibilité dans ses horaires et subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille.

Notre programme pilote de revenu garanti est très semblable à celui de Stockton; il fournit 500 $ par mois pendant douze mois à 160 familles dans le besoin. Nous avons vu qu’il y a tellement de demande pour ces programmes; le revenu garanti a connu un grand succès dans sa mise en œuvre à Stockton et ailleurs. Bon nombre de ses bénéficiaires bénéficient non seulement d’une stabilité financière accrue, mais aussi d’une meilleure santé mentale et du sentiment d’être plus soutenus dans notre communauté. Il est très important de s’assurer que nos familles de travailleurs, en particulier les familles sans papiers et immigrées, ainsi que nos travailleurs des services, sont soutenus.

La deuxième grande initiative sur laquelle nous travaillons est la garde d’enfants universelle. Il s’agit d’une mesure de vote dirigée par les Peninsula Democratic Socialists of America (DSA), en collaboration avec les syndicats locaux AFSCME, qui représente un grand nombre de nos travailleurs de la garde d’enfants, et UDW-CCPU, qui représente les fournisseurs de soins familiaux. La mesure fournirait des services de garde d’enfants et préscolaires universels pour tous les enfants de deux ans et demi à cinq ans. Cela augmenterait également les salaires des enseignants à un salaire décent.

Cette mesure sera financée par les taxes sur les plus grandes sociétés – les grandes sociétés de biotechnologie situées dans le sud de San Francisco – et il s’agit d’une modeste taxe de 2,50 $ par pied carré par an sur les espaces de bureaux commerciaux. Cela rapporterait de 30 à 50 millions de dollars chaque année, ce qui signifierait beaucoup pour les familles de la classe ouvrière, ainsi que pour nos enseignants, dont beaucoup sont sous-payés pour le travail important qu’ils accomplissent.

La troisième initiative sur laquelle nous travaillons est la construction de logements sociaux. Souvent, au conseil municipal, nous sommes aux caprices des promoteurs privés en ce qui concerne ce qui est construit. Ces promoteurs privés ne se préoccupent jamais de construire des logements, mais plutôt de faire du profit pour eux-mêmes et leurs actionnaires.

Si nous voulons vraiment traiter le logement comme un droit de l’homme, nous devons éliminer cette motivation de profit et nous assurer que nous construisons des logements pour la communauté qui maximisent les avantages sociaux, maximisent l’abordabilité et s’efforcent d’atteindre des niveaux d’abordabilité plus élevés. De cette façon, nous soutenons tous les niveaux de revenu dans notre communauté et construisons des communautés à revenus mixtes où les projets de logement sont autosuffisants.



La source: jacobinmag.com

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