Un officier qui a abattu deux personnes à Paris le soir des élections a été inculpé de meurtre

Des centaines de membres de syndicats de police français se sont rendus lundi pour manifester après l’arrestation de l’un d’entre eux pour la mort par balle de deux personnes dans une voiture sur le pont du Pont-Neuf à Paris le soir des élections du 24 avril. Les trois policiers Les syndicats, Alliance, Synergie et Unsa-Police, ont déclaré la décision d’arrêter leur collègue »inadmissible» et se sont engagés à descendre dans la rue pour exprimer leurs griefs dans 40 villes, en concentrant leurs efforts sur les tribunaux et les postes de police.




Cependant, le plus grand rassemblement devait avoir lieu sur la place Saint-Michel, à proximité du lieu de la fusillade sur le Pont-Neuf. Apparemment préoccupée par le fait qu’on ne peut pas compter sur le gouvernement pour soutenir les mesures prises dans l’exercice de ses fonctions, la police exige la création d’un “présomption de légitime défense.

Le soir fatidique, l’officier en question a tiré avec son fusil sur la voiture sur le pont du centre de Paris alors qu’elle ne s’était pas arrêtée à un poste de contrôle. Deux occupants de la voiture sont morts sur le coup et un troisième a été blessé. L’officier a affirmé avoir tiré en état de légitime défense. La couverture médiatique locale n’a pas mentionné si l’un des occupants de la voiture était armé ou constituait une menace pour l’officier, et les détails de l’affaire restent incertains.

Le policier de 24 ans a été immédiatement interpellé par l’agence d’enquête interne. Les procureurs ont suggéré qu’il était probable qu’il ait utilisé une force excessive. Le rapport de police a confirmé le nombre de coups de feu tirés, cinq ou six balles ayant touché les victimes sur une douzaine de coups tirés, selon l’agence de presse AFP. L’officier a été inculpé de “homicide volontaire» du conducteur du véhicule, «violence volontaire d’une personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner» concernant le passager avant, qui a également été tué, et «violence volontairement agrégée par une personne dépositaire de l’autorité publique» à propos du passager arrière, qui a été blessé mais a survécu.

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Peu de temps après que les flics soient descendus dans la rue, des contre-manifestants se sont joints à la mêlée à certains endroits, dénonçant les violences policières et accusant les policiers d’être des meurtriers. Les tensions entre les autorités et la population sont vives depuis des années en France. Des semaines de manifestations des gilets jaunes ont cédé la place à des manifestations contre les restrictions de Covid-19 et maintenant à des manifestations électorales anti-Macron. Des dizaines de personnes ont également été arrêtées dimanche lors des manifestations du 1er mai et des manifestations contre la réélection de Macron.

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La source: www.rt.com

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