Le gouvernement iranien a remis un projet de liste de propositions aux puissances européennes, alors que les pourparlers indirects entre Téhéran et Washington sur la relance de l’accord nucléaire assiégé de 2015 sont entrés dans le quatrième jour des négociations.
Les deux projets de propositions ont été présentés jeudi, a confirmé un diplomate européen, selon Reuters, présentant une voie potentielle à suivre après que les précédents cycles de pourparlers aient abouti à une impasse.
L’Iran a transmis un texte sur le « levée des sanctions oppressives et des questions nucléaires » a indiqué l’agence de presse officielle du pays, l’INRA, sans donner plus de détails. L’une des propositions viserait à ce que Téhéran annule les mesures prises pour enrichir l’uranium au-delà des limites convenues dans l’accord de 2015 après que l’ancien président américain Donald Trump a brusquement abandonné l’accord il y a trois ans.
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Avant de remettre la liste, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères et négociateur en chef sur le nucléaire, Ali Bagheri Kani, a réitéré la priorité absolue de son pays dans tout accord, déclarant aux journalistes que le pays voulait « toutes les sanctions doivent être levées à la fois ».
Pendant ce temps, le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a tweeté jeudi qu’un accord potentiel était désormais “à portée de main” si les nations occidentales sont prêtes à montrer “Bonne volonté” et s’engager dans « un dialogue rationnel, sobre et axé sur les résultats ».
Malgré l’optimisme du côté de Téhéran, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré jeudi aux journalistes que l’Iran « déplacements récents » N’a pas donné “beaucoup de raisons d’être optimiste.”
Lors des précédents cycles de négociations, l’UE a affirmé qu’entre 70 et 80 % d’un projet d’accord avait été approuvé, bien que l’Iran ait fait valoir que « éléments du précédent projet non approuvé » étaient “en conflit” avec des tentatives de relancer l’accord nucléaire.
L’offre présentée par l’Iran intervient après que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a averti que Téhéran avait maintenant commencé à raffiner de l’uranium jusqu’à 20% de pureté avec un groupe de machines dans une usine d’enrichissement de combustible.
La série de pourparlers en cours se déroule à Vienne, en Autriche, où se trouve le siège de l’AIEA, et Bagheri a rencontré jeudi le directeur général de l’agence, Raphael Grossi, pour discuter des progrès entre les parties concernées.
La source: www.rt.com