Un responsable militaire à Téhéran a averti que les agresseurs paieraient un « prix fort », en réponse à de nombreux rapports selon lesquels Israël cherchait l’aide des États-Unis, ou du moins l’approbation, pour préparer des frappes potentielles sur les sites nucléaires iraniens.
Depuis que les pourparlers visant à insuffler une nouvelle vie au pacte nucléaire conclu entre l’Iran et les puissances mondiales en 2015 ont repris la semaine dernière, un flot constant de reportages dans les médias israéliens et américains a émis l’hypothèse d’une éventuelle “autres options,” si la diplomatie échoue. Selon les dernières histoires, le ministre israélien de la Défense Benny Gantz a informé le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin des préparatifs et des exercices pour une éventuelle frappe militaire contre l’ennemi juré du pays lors de ses visites aux États-Unis.
De tels exercices, s’ils violent l’espace aérien iranien, seraient considérés comme un acte d’agression qui ne restera pas sans réponse, a déclaré un responsable militaire anonyme à l’agence de presse semi-officielle iranienne Nournews, qui serait affiliée au Conseil suprême de sécurité nationale.
Offrir des conditions aux commandants militaires pour tester les missiles iraniens avec des cibles réelles coûtera cher aux agresseurs.
La rhétorique hostile intervient au milieu des pourparlers renouvelés à Vienne sur l’accord historique sur le nucléaire iranien de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan d’action global commun (JCPOA). Les négociations ne sont pas allées loin, Téhéran continuant d’exiger que Washington lève intégralement ses sanctions.
« Nous serons certainement d’accord sur rien de moins que [the original JCPOA] accord et ce sera certainement une ligne rouge pour la République islamique d’Iran », Le négociateur en chef de l’Iran, Ali Bagheri Kani, a déclaré samedi à Press TV.
L’accord JCPOA s’est effectivement effondré après que le président américain de l’époque, Donald Trump, s’en soit retiré unilatéralement en 2018, accusant Téhéran d’avoir en quelque sorte violé le “esprit” de l’affaire. Depuis lors, Washington a réimposé les anciennes sanctions et introduit de nouvelles sanctions contre Téhéran, tandis que ce dernier a progressivement suspendu ses obligations dans le cadre du JCPOA, intensifiant l’enrichissement d’uranium et étendant son programme nucléaire.
La source: www.rt.com