La variante Omicron Covid-19 est arrivée aux Pays-Bas avant d’être signalée pour la première fois à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), selon de nouvelles données présentées par le chien de garde de la santé du pays.
La nouvelle souche était déjà présente aux Pays-Bas plus d’une semaine avant que ses premiers cas ne soient confirmés par les autorités sanitaires néerlandaises, a annoncé mardi l’Institut national de la santé (RIVM) du pays.
Des traces de la souche Omicron ont été trouvées dans deux échantillons tests prélevés par les services de santé municipaux néerlandais les 19 et 23 novembre, a indiqué le RIVM dans un communiqué. Les échantillons montrent que la nouvelle souche est arrivée aux Pays-Bas au moins 10 jours avant le 28 novembre, lorsque le chien de garde de la santé a confirmé 13 cas de ce type pour la première fois.
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C’était également avant que des scientifiques sud-africains ne signalent la nouvelle souche à l’OMS le 24 novembre. La première infection connue à Omicron en Afrique australe a été confirmée sur la base d’un échantillon prélevé le 9 novembre, a indiqué l’organisme des Nations Unies.
« Il n’est pas encore clair si les personnes concernées sont également allées en Afrique australe », dit le RIVM. Les 13 cas précédemment confirmés ont été découverts chez des voyageurs arrivés d’Afrique du Sud. Un cas supplémentaire lié aux voyages a également été identifié depuis le 28 novembre.
Les échantillons contiennent “différents types” de la variante Omicron, a déclaré le chien de garde de la santé, ajoutant que cela signifiait que les gens “probablement” ont été infectés séparément et ont contacté diverses sources d’infection.
Les services de santé municipaux contactent désormais les personnes concernées, car ils ont ouvert une enquête sur la question et cherchent à retracer la source de l’infection et les contacts des personnes touchées.
La souche Omicron, désignée par l’Organisation mondiale de la santé comme « variante préoccupante » en raison d’un nombre élevé de mutations et d’une transmissibilité potentiellement élevée, a été découvert pour la première fois en Afrique australe. Il s’est depuis propagé au-delà de la région et des cas ont été confirmés dans plusieurs pays européens, dont la Belgique, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Les autorités néerlandaises exigent désormais que toutes les personnes arrivant des pays d’Afrique australe soient testées et mises en quarantaine jusqu’à ce que les résultats soient connus, même si elles sont vaccinées.
La source: www.rt.com