Human Rights Watch, une organisation internationale d'enquête et de reportage, affirme avoir « d'importantes inquiétudes en matière de droits de l'homme » concernant le traitement réservé aux réfugiés et aux aborigènes par l'Australie.

Essentiellement un casier judiciaire pour crimes, selon HRW. Rapport mondial 2024 commence par le traitement des demandeurs d’asile et des réfugiés. En juin, la dernière personne détenue à Nauru a été évacuée vers l'Australie après onze ans de détention, mais de nouveaux groupes de personnes ont été renvoyés sur l'île trois mois plus tard.

1,5 milliard de dollars ont été promis au cours des quatre prochaines années pour les centres de détention offshore, dans lesquels les réfugiés et les demandeurs d'asile ont déjà été victimes d'abus sexuels et de violences extrêmes.

En novembre, après que la Haute Cour a statué que la détention pour une durée indéterminée était illégale, le gouvernement a mis en place un nouveau régime de « détention préventive ». Il impose des restrictions et une surveillance supplémentaires aux personnes libérées, les obligeant à porter des bracelets de suivi électronique et à respecter des couvre-feux. Le non-respect de ces conditions constituerait une violation du visa, passible de prison.

Le rapport aborde également la discrimination à l'égard des peuples autochtones, notant que les peuples autochtones sont surreprésentés dans le système judiciaire, représentant près d'un tiers de la population carcérale alors qu'ils ne représentent que 3 % de la population nationale.

Au moins dix-neuf Autochtones sont morts en détention en 2023, soit le nombre le plus élevé depuis quinze ans. Il s'agissait notamment d'un garçon de 16 ans décédé après s'être mutilé dans l'unité 18, le quartier des jeunes d'une prison à sécurité maximale en Australie occidentale, alors que le personnel pénitentiaire regardait des films.

En septembre, le gouvernement travailliste du Queensland a suspendu la loi sur les droits de l'homme pour la deuxième fois afin que les enfants puissent être détenus indéfiniment dans des centres de surveillance pour adultes. Les modifications apportées aux lois sur la justice pour les jeunes auraient conduit à la détention d'un plus grand nombre d'enfants que ne pouvaient en accueillir les établissements existants.

Source: https://redflag.org.au/article/australias-human-rights-abuses

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