[T]deux solutions tout aussi pratiques ; l’un et l’autre dispensent de la nécessité de la réflexion.

–  Jules Henri Poincaré

Il y a plus d’une façon d’écorcher un chat. C’est la leçon tirée (a) du meurtre des écoliers à Uvalde, au Texas, et (b) des révélations qui ont eu lieu lors de la première audience publique du comité du 6 janvier qui a eu lieu le 9 juin 2022. Mais tout d’abord. Les cours d’Uvalde.

Suite au meurtre des écoliers d’Uvalde, d’innombrables membres républicains de la Chambre des représentants ont défendu la présence d’armes à feu parmi nous, les décrivant comme des membres respectés de notre société jouissant des mêmes droits constitutionnels que le reste d’entre nous. En effet, l’un de leurs arguments les plus convaincants sur la raison pour laquelle les armes à feu, sous quelque forme que ce soit, devraient bénéficier des mêmes droits que le reste d’entre nous était qu’elles étaient protégées par le deuxième amendement à la Constitution des États-Unis.

En répondant à ceux qui ont suggéré que les armes à feu ne deviennent des membres respectables de la société que lorsqu’elles sont détenues par des personnes âgées de 21 ans ou plus, les défenseurs des armes à feu à devenir des membres respectables de nos communautés observent à juste titre qu’il n’y a rien dans le deuxième amendement à la Constitution des États-Unis sur lequel s’appuient les amis des armes à feu, qui impose cette limite d’âge. C’est un argument convaincant et la seule question qui reste sans réponse est de savoir pourquoi les amis des armes à feu ont permis que leur possession soit limitée à ceux qui ont atteint l’âge de 18 ans. Cet âge n’est pas non plus spécifié dans la Constitution et, en tant que défenseur du droit des armes à feu pour être des membres respectables de la société, une question que certains peuvent poser est la suivante : pourquoi ceux qui n’ont pas encore atteint l’âge de 18 ans n’ont-ils pas le droit d’être armé dont jouissent maintenant les jeunes de 18 ans ? Cela est d’autant plus pertinent que le 4e les niveleuses d’Uvalde étaient armées, il aurait pu y avoir une issue complètement différente à la tragédie.

En abordant la tragédie d’Uvalde et en cherchant une solution à la violence armée sans fin présente dans ce pays, certains membres du Congrès ont proposé une solution que ceux qui veulent relever l’âge de la propriété n’ont pas abordée – la prière. Deux membres de la Chambre des représentants, Steven Scalise (R.La.) et Louie Gohmert (R. Texas) ont suggéré que la réponse aux massacres sans fin dans lesquels les armes à feu sont des participants importants n’est pas de limiter les droits des armes à feu mais la prière. Suite au témoignage d’un des enfants qui a survécu à la fusillade de masse à Uvalde, M. Gohmert a déclaré que les massacres dans les écoles étaient le résultat de l’absence de prière dans les écoles publiques. Dans un discours prononcé à la Chambre, il a déclaré que les démocrates étaient dégoûtés “d’entendre parler de prières”. Écoutez, peut-être que si nous entendions plus de prières de la part des dirigeants de ce pays au lieu de prendre le nom de Dieu en vain, nous n’aurions pas les massacres comme nous n’en avions pas avant que la prière ne soit éliminée de l’école. Ignorant d’autres actes de violence impliquant des écoles et des écoliers tels que les attentats à la bombe dans les années 1960, Scalise a déclaré qu’il n’y avait pas eu de fusillades de masse dans les années 1960 parce que : “Nous avions en fait la prière à l’école à cette époque”.

Gohmert et Scalise ne sont pas les seuls à croire que faire appel à une puissance supérieure peut être une solution à un problème. C’est ainsi qu’on a appris lors de la première présentation publique du Comité du 6 janvier que sept membres de la Chambre des représentants ont demandé le pardon de leurs péchés, avant même que leurs péchés aient été révélés publiquement, en faisant appel à une puissance supérieure. Ce sont les sept membres du Congrès qui, se sentant contrits de leurs péchés passés, ont demandé pardon pour leurs transgressions en faisant appel à une autorité supérieure. Dans leur cas, l’autorité supérieure n’était pas Dieu, mais le président du pays contre lequel ils se rendaient compte qu’ils avaient commis des transgressions dont les conséquences, contrairement aux massacres de masse par des porteurs d’armes, ne pouvaient être évitées par la prière.

Au moment d’écrire ces lignes, le seul membre du Congrès qui a été définitivement identifié comme sollicitant une grâce présidentielle de l’atout est le membre du Congrès de Pennsylvanie, Scott Perry. Les noms d’autres personnes qui auraient fait appel à la même puissance supérieure incluent les représentants Andy Biggs, Mo Brooks et Paul Gosar. Ils ont tous refusé de parler au comité de la Chambre et il n’est pas encore confirmé qu’ils se sont joints à Rick pour faire appel à une autorité supérieure pour obtenir des pardons.

Nous ne pouvons pas savoir si le recours à la prière à une puissance supérieure entraînera la fin des massacres scolaires qui se produisent régulièrement. Nous savons cependant que l’appel au pardon par les membres du Congrès est tombé dans l’oreille d’un sourd qui appartenait au destinataire de la demande alors qu’il avait encore le pouvoir d’accorder le pardon aux suppliants. Seul le temps dira quelles seront les conséquences des actes pour lesquels les suppliants ont demandé en vain la grâce. Les futurs massacres par armes à feu, s’il y en a, nous instruiront du pouvoir de la prière.

Source: https://www.counterpunch.org/2022/06/14/of-prayer-and-pardons/

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