Une équipe de Sky News a accusé une équipe russe de leur avoir tiré dessus – après que les forces ukrainiennes l’ont dit aux journalistes

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a salué la bravoure des journalistes de Sky News, qui ont été abattus lundi près de la capitale ukrainienne Kiev. L’équipe de télévision pensait avoir été attaquée par un poste de contrôle de l’armée ukrainienne. Mais les forces locales leur ont dit plus tard qu’un “escadron de reconnaissance russe saboteur” était responsable de la fusillade.

Le correspondant en chef Stuart Ramsay a reçu une balle dans le bas du dos, tandis que le vidéaste Richie Mockler a été touché par deux balles dans son gilet pare-balles après que leur voiture s’est arrêtée en raison d’un niveau éclaté. Bien qu’ils aient été touchés, Ramsay, Mockler et le reste de leur équipage ont réussi à fuir les lieux. Les deux sont maintenant de retour au Royaume-Uni. “La presse libre ne sera pas intimidée ou intimidée par des actes de violence barbares et aveugles”, Johnson a tweeté à la suite de l’incident.

Le courage des travailleurs des médias était “étonnant,” écrivit-il, ajoutant qu’ils étaient “risquant leur vie pour s’assurer que la vérité soit dite.”

L’équipage a déclaré avoir réussi à fuir la fusillade et quelques heures plus tard, il avait été secouru par la police ukrainienne. « Nous ne le savions pas à l’époque, mais les Ukrainiens nous ont dit plus tard que nous étions pris en embuscade par une escouade de reconnaissance russe saboteuse. C’était professionnel, les balles n’arrêtaient pas de s’écraser sur la voiture – elles n’ont pas raté », dit Ramsay. Aucune autre information sur les agresseurs n’a été rendue disponible.




Ramsay est allé encore plus loin, insistant sur le fait que “Des milliers d’Ukrainiens meurent et des familles sont ciblées par des commandos russes tout comme nous, conduisant dans un salon familial et attaqués.” Le journaliste n’a fourni aucune preuve pour étayer cette affirmation.

Des troupes russes ont été envoyées en Ukraine jeudi dernier pour “dénazifier” et “démilitariser” le gouvernement de Kiev, qui – selon Moscou – est en train de perpétrer “génocide” dans les républiques séparatistes de Donetsk et Lougansk. L’Ukraine a nié ces accusations, affirmant qu’elle faisait l’objet d’une attaque non provoquée par le voisin.

La Russie a reproché à l’Occident de mener une “guerre de l’information” contre lui au milieu du conflit et a répondu en bloquant Facebook, Twitter et certains médias financés par l’étranger. Le pays a également adopté une loi qui rend la propagation délibérée de “fausses nouvelles” à propos de l’armée russe passible de 15 ans de prison et d’une énorme amende. La législation sévère a incité des personnalités comme la BBC, CNN, ABC News, CBS News, Bloomberg et Radio Free Europe/Radio Liberty à suspendre leurs opérations en Russie et fermer leurs bureaux.

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La source: www.rt.com

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