Whole Foods fait face à une action en justice après avoir interdit aux employés de porter des masques sur le thème du BLM

Whole Foods Market (WFM), propriété d’Amazon, a riposté au National Labor Relations Board (NLRB) des États-Unis, insistant sur le fait qu’il a le droit constitutionnel d’interdire aux employés de porter des vêtements avec des slogans et des logos non liés à l’entreprise.

Début décembre, le NLRB a déposé une plainte officielle contre la filiale d’Amazon pour son code vestimentaire qui, entre autres, interdit aux travailleurs de porter des masques sur le thème du BLM sur le lieu de travail. Whole Foods insiste sur le fait que toute tentative de faire pression pour changer les règles et autoriser un « message politique » constituerait une violation du premier amendement de la Constitution américaine.

Dans un dossier juridique obtenu dans le cadre d’une demande en vertu de la Freedom of Information Act et daté du 17 décembre, Whole Foods a soutenu que l’avocate générale de NLRB, Jennifer Abruzzo, était « enfreindre et/ou diluer illégalement les marques protégées de WFM » par son action en justice. Un représentant du WFM a ensuite accusé le responsable nommé par Biden d’avoir tenté de “contraindre” parole.

Selon le communiqué, “En choisissant l’expression” Black Lives Matter “, l’avocat général favorise de manière inadmissible, et exige que WFM favorise, certaines expressions de discours politique par rapport à d’autres dans ses épiceries de détail.”

S’adressant au New York Post, un porte-parole de Whole Foods a précisé que l’interdiction ne visait pas spécifiquement le mouvement BLM, mais plutôt tous les slogans ou logos visibles autres que ceux liés à l’entreprise.




L’affaire devrait être entendue par un tribunal en mars.

Les autorités du travail américaines, pour leur part, prétendent que l’épicerie avait tort lorsqu’elle a empêché plusieurs employés d’afficher des vêtements BLM, car porter de tels vêtements, aux yeux du NLRB, relève tout à fait du droit des travailleurs de participer à « activités concertées pour leur entraide et leur protection ».

Whole Foods, cependant, a paré les accusations, affirmant que les messages BLM sont « pas objectivement compris comme étant lié à des problèmes sur le lieu de travail ou à l’amélioration des conditions de travail dans les épiceries de détail de WFM. »

Ce n’est pas la première fois que la chaîne d’épicerie fait face à des défis juridiques pour sa réticence à laisser les employés porter des vêtements sur le thème du BLM au travail. En février dernier, un juge s’est rangé du côté de WFM à la suite d’un procès intenté par 27 plaignants qui affirmaient que Whole Foods n’appliquait son code vestimentaire que de manière sélective.

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La source: www.rt.com

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