La candidature du pays nordique à rejoindre le bloc militaire dirigé par les États-Unis doit maintenant être approuvée par le parlement finlandais

La Finlande a officiellement annoncé son intention de rejoindre l’alliance militaire de l’Otan, a annoncé dimanche le gouvernement. Lors d’un conseil des ministres, le président Sauli Niinistö et les ministres “convenu que la Finlande demanderait à devenir membre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN),», lit-on dans le communiqué.

L’adhésion de la Finlande à l’alliance dirigée par les États-Unis nécessiterait l’approbation unanime des 30 États membres existants, dont la Turquie, qui a suggéré qu’elle pourrait opposer son veto à cette décision. Un rapport sur l’adhésion prévue de la Finlande sera soumis au parlement national une fois qu’il aura été approuvé lors d’une session plénière du gouvernement, a poursuivi le communiqué.

Notre décision est historique. La chose la plus importante est la sécurité de la Finlande et de nos citoyens. La décision renforce la sécurité et la coopération entre les pays nordiques», a déclaré la Première ministre Sanna Marin.

La première ministre a ajouté qu’elle s’attend à ce que le parlement finlandais “accepter la décision [on joining NATO] avec détermination et responsabilité.”

Niinistö et Marin doivent tenir une conférence de presse sur la candidature de la Finlande à l’OTAN plus tard dans la journée, en présence d’environ 90 journalistes.




La Finlande et son voisin la Suède sont restés en dehors de l’OTAN pendant la guerre froide, mais les gouvernements des deux pays nordiques ont déclaré qu’ils avaient reconsidéré leur position après le lancement de l’opération militaire russe en Ukraine fin février. Moscou a insisté sur le fait que l’adhésion d’Helsinki et de Stockholm au bloc militaire dirigé par les États-Unis serait une erreur et a promis de proposer une réponse appropriée à cette évolution.

L’OTAN s’attendait initialement à une ratification rapide des candidatures d’adhésion finlandaise et suédoise, mais vendredi le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé que son pays pourrait s’opposer à leur adhésion. Erdogan a décrit les deux nations comme «maisons d’hôtes pour organisations terroristes», faisant référence au Parti séparatiste des travailleurs du Kurdistan (PKK) et au Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP/C), qui ont été interdits par Ankara.

Le principal conseiller du président Recep Tayyip Erdogan, Ibrahim Kalin, a précisé samedi à Reuters que la Turquie ne cherchait pas à rejeter purement et simplement l’adhésion de la Suède et de la Finlande au bloc de l’OTAN dirigé par les États-Unis. Bien que les inquiétudes d’Ankara concernant les organisations qu’elle juge “terroriste” qui opèrent dans ces pays doivent être abordés, a déclaré le responsable.

La Finlande partage une frontière terrestre de 1 340 kilomètres (832 milles) avec la Russie et a mené une guerre avec l’Union soviétique en 1939.

Les dirigeants russes ont fait valoir que le fait d’avoir des membres de l’OTAN et des armes stratégiques déployées à la porte de leur pays viole le principe de «sécurité indivisible», ce qui signifie que ni le bloc occidental ni Moscou ne devraient être autorisés à renforcer leur propre sécurité aux dépens de l’autre partie.

Bien que les dirigeants finlandais et suédois aient déclaré que l’invasion de l’Ukraine par la Russie les avait forcés à repenser leur position en matière de sécurité, ils cherchent maintenant à faire l’une des choses qui auraient déclenché le conflit actuel : demander l’adhésion à l’OTAN.

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La source: www.rt.com

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