La Hongrie a démenti un article des médias allemands affirmant que le pays était prêt à soutenir une interdiction européenne du pétrole et du gaz russes en réponse à la campagne militaire de Moscou en Ukraine.

Budapest a affirmé sa position sur la question après que le radiodiffuseur public allemand ZDF a cité des sources disant que “hésitant” pays, comme l’Autriche, la Hongrie et la Slovaquie, ont “a retiré son veto”.

Le porte-parole international du gouvernement hongrois, Zoltan Kovacs, a tweeté lundi : « Non, chers rédacteurs de ZDF, la Hongrie n’a pas ‘renoncé à son veto’. En fait, la position de la Hongrie sur les sanctions pétrolières et gazières [from] La Russie reste inchangée : nous ne les soutenons pas.

La Hongrie, qui dépend fortement des importations énergétiques russes, a averti que la coupure des approvisionnements de Moscou nuirait à son économie. “Nous ne devons pas adopter des sanctions avec lesquelles nous nous pénalisons principalement au lieu de ceux que nous voulons sanctionner”, Gergely Gulyas, chef de cabinet du Premier ministre, a déclaré dimanche à Kossuth Radio. Il a expliqué que son pays connaît une inflation plus élevée que prévu et souhaite continuer à recevoir “l’énergie au prix le moins cher possible.”

Dans une interview séparée avec HirTV, Gulyas a confirmé que Budapest ne soutiendrait jamais un embargo sur le pétrole et le gaz russes.

L’UE a dévoilé en mars un plan visant à éliminer les combustibles fossiles russes d’ici 2030, mais s’est abstenue d’une interdiction immédiate, défiant les appels de Kiev à le faire.




Lundi, Reuters a cité des responsables de l’UE disant que Bruxelles pourrait exempter la Hongrie et la Slovaquie de l’embargo sur le pétrole russe, qui serait en préparation. Le nouveau paquet de sanctions devrait être finalisé mardi.

Après que l’Occident a gelé les actifs de l’État russe en réponse à sa campagne militaire en Ukraine, Moscou a exigé que les membres de l’UE passent au paiement du gaz russe en roubles. La Russie a coupé les livraisons à la Pologne et à la Bulgarie la semaine dernière parce qu’elles ont refusé de payer en devise russe.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé cette décision “injustifié et inacceptable”. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé lundi que l’exigence de payer le gaz en roubles était justifiée parce que l’Occident avait “volé” actifs russes, les “dont la majorité avait été gagnée grâce à l’approvisionnement en gaz et en pétrole.”

La Russie a attaqué l’État voisin fin février, à la suite de l’échec de l’Ukraine à mettre en œuvre les termes des accords de Minsk, signés pour la première fois en 2014, et de la reconnaissance éventuelle par Moscou des républiques du Donbass de Donetsk et de Lougansk. Les protocoles négociés par l’Allemagne et la France ont été conçus pour donner aux régions séparatistes un statut spécial au sein de l’État ukrainien.

Le Kremlin a depuis exigé que l’Ukraine se déclare officiellement un pays neutre qui ne rejoindra jamais le bloc militaire de l’OTAN dirigé par les États-Unis. Kiev insiste sur le fait que l’offensive russe n’a pas été provoquée et a démenti les allégations selon lesquelles il prévoyait de reprendre les deux républiques par la force.

La source: www.rt.com

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