L’ancien ministre des Affaires étrangères du pays, qui avait fait face à des allégations de corruption dans le passé, a qualifié la décision d ‘”injustice”

La Cour suprême fédérale irakienne a décidé dimanche que Hoshyar Zebari, un éminent homme politique kurde qui a été le plus haut diplomate du pays pendant plus d’une décennie, ne peut pas se présenter à la présidence. Les juges ont rejeté la décision antérieure du Parlement d’accepter l’offre de Zebari comme “invalide,», lit-on dans un communiqué du tribunal.

La décision, qui fait suite à la suspension temporaire de dimanche dernier, est définitive et sans appel.

L’homme politique fait face à des allégations de corruption depuis des années et a été limogé par le Parlement de son poste de ministre des Finances en 2016 ; il a déploré “injustice et arbitraire» dans la décision du tribunal.

Zebari a toujours clamé son innocence, décrivant les allégations de corruption portées contre lui comme politiquement motivées.




Les nuages ​​ont commencé à s’amonceler sur l’espoir présidentiel kurde au début du mois lorsque quatre législateurs ont exhorté le tribunal fédéral à l’exclure de la course, accusant Zebari de corruption. La requête a d’abord vu le plus haut tribunal irakien suspendre temporairement sa candidature, les juges l’excluant finalement de la course.

Le Parlement était censé décider d’un nouveau chef d’État lundi dernier, mais le vote a été reporté sine die car aucun quorum n’était nécessaire pour cela. Cela est intervenu après que de nombreux députés ont déclaré qu’ils boycotteraient le vote suite à la décision initiale de la Cour suprême fédérale de suspendre temporairement la candidature de Zebari.

L’incapacité d’élire un président laisse planer un énorme point d’interrogation sur ce à quoi ressemblera le nouveau gouvernement irakien, car selon la loi, c’est le président qui demande au bloc gagnant d’en former un.

Divisé selon des lignes sectaires et ethniques, l’Irak est en proie à l’instabilité politique et aux crises depuis des mois, les résultats du vote parlementaire d’octobre n’ayant été confirmés qu’en décembre au milieu de querelles politiques entre groupes rivaux.

Selon Reuters, Zebari avait initialement de grandes chances de remporter les élections et de devenir président. Le rôle du chef de l’exécutif en vertu de la constitution irakienne est en grande partie cérémoniel et réservé exclusivement aux Kurdes.

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La source: www.rt.com

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