Le gouvernement affirme que les assaillants ont abattu plusieurs civils et agents de sécurité

Au moins cinq personnes ont été tuées mercredi dans la ville iranienne d’Izeh, alors que des hommes armés ont ouvert le feu sur des civils avec des armes automatiques, ont indiqué des responsables locaux. Des attaques contre le personnel de sécurité ont également été signalées dans deux autres villes iraniennes, Ispahan et Qorveh. Aucun groupe n’a encore revendiqué la responsabilité.

Selon Valiollah Hayati du bureau du gouverneur de la province du Khouzistan, à 17h30, heure locale, deux hommes à moto ont ouvert le feu sur le marché d’Izeh en utilisant “armes militaires” et tuer “cinq citoyens jusqu’à présent.” Parmi eux se trouvaient une femme âgée et un enfant, a-t-il ajouté.

Le nombre de morts pourrait augmenter, car plusieurs personnes ont été admises dans les hôpitaux locaux avec des blessures par balle et sont “dans un état critique” Hayati a déclaré à Press TV. L’attaque s’est produite alors que les forces de sécurité tentaient de disperser un groupe d’émeutiers, ont déclaré des responsables iraniens.

Aucun groupe n’a revendiqué l’attentat, que le gouvernement de Téhéran qualifie d’acte de terrorisme. Dans un incident peut-être lié, une école religieuse pour femmes à Izeh a été incendiée par des émeutiers.


L'Iran réplique aux nouvelles sanctions occidentales

Deux membres de la milice de sécurité Basij ont été tués par balles lors d’une autre attaque à Ispahan, également par des hommes armés à moto, a rapporté l’agence de presse officielle IRNA.

Une fusillade similaire a eu lieu à Qorveh, dans la province du Kurdistan, selon un tweeter par Seyed Mohammad Marandi, professeur à l’université de Téhéran.

“Les agences de renseignement occidentales/saoudiennes passent d’émeutes ratées à une terreur ouverte”, il ajouta.

Marandi faisait référence aux émeutes qui secouent l’Iran depuis la mi-septembre, après la mort d’une jeune femme en garde à vue. Mahsa Amini, 22 ans, aurait été arrêtée pour ne pas avoir porté correctement son hijab. Les autorités iraniennes insistent sur le fait que sa mort était due à une condition préexistante, tandis que les détracteurs du gouvernement révolutionnaire islamique disent qu’elle a été assassinée et exigent “changement de régime”.

Des militants antigouvernementaux ont inondé les médias sociaux d’affirmations telles que plus de 15 000 manifestants détenus avaient été condamnés à mort – que le Premier ministre canadien Justin Trudeau a partagé, mais ensuite supprimé après qu’il s’est avéré être de fausses nouvelles.

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La source: www.rt.com

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