De nombreux pays de l’UE s’opposent à ce que Kiev saute la ligne pour rejoindre le bloc, a déclaré le Premier ministre italien

Seule Rome soutient l’octroi du statut de candidat à l’Ukraine dans l’Union européenne, ce qui n’est tout simplement pas prévu pour le moment, tous les autres principaux membres de l’UE s’y étant opposés, a révélé mardi le Premier ministre italien Mario Draghi. Les responsables de l’UE essaieront de rédiger une proposition accélérée sur la manière dont Kiev pourrait adhérer en juin, a-t-il ajouté.

“Presque tous les principaux pays membres de l’UE sont contre l’octroi du statut de candidat à l’Ukraine – à l’exception de l’Italie”, Draghi a déclaré lors d’une conférence de presse à Bruxelles, répondant à une question de l’agence de presse italienne ANSA. “Le statut de candidat n’est actuellement pas prévisible en raison de l’opposition de ces pays.”

Draghi a ajouté qu’il pouvait “imaginer” que la Commission européenne présenterait un plan pour accélérer la candidature de l’Ukraine au statut de futur candidat lors d’une réunion en juin.

Il a noté que la plupart des pays attendaient des années avant de devenir candidats, sans parler de l’adhésion à l’UE elle-même, et que l’UE avait proposé diverses autres dispositions pour « adoucir la pilule », mais aucun d’entre eux n’était acceptable pour le gouvernement de Kiev.

L’Ukraine a déposé sa demande d’adhésion à l’UE le 28 février, quatre jours après le déclenchement des hostilités avec la Russie. Le Conseil européen « a reconnu les aspirations européennes et le choix européen de l’Ukraine »en mars, et ont dit qu’ils avaient “rapidement” transmis les documents de Kiev à la Commission européenne.

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Début mai, la Russie a annoncé que l’adhésion de l’Ukraine à l’UE serait tout aussi inacceptable pour Moscou que l’adhésion de Kiev à l’OTAN.

La Russie a attaqué l’État voisin fin février, à la suite de l’échec de l’Ukraine à mettre en œuvre les termes des accords de Minsk, signés pour la première fois en 2014, et de la reconnaissance éventuelle par Moscou des républiques du Donbass de Donetsk et de Lougansk. Le protocole de Minsk, négocié par l’Allemagne et la France, a été conçu pour donner aux régions séparatistes un statut spécial au sein de l’État ukrainien.

Le Kremlin a depuis exigé que l’Ukraine se déclare officiellement un pays neutre qui ne rejoindra jamais le bloc militaire de l’OTAN dirigé par les États-Unis. Kiev insiste sur le fait que l’offensive russe n’a pas été provoquée et a démenti les allégations selon lesquelles il prévoyait de reprendre les deux républiques par la force.

La source: www.rt.com

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