Il s’agit de la troisième découverte flottant dans la voie navigable depuis que Moscou a averti que l’Ukraine avait miné sa côte avec des munitions antiques

L’armée roumaine a détruit une mine navale perdue découverte lundi à quelque 39 milles marins (71 km) de la côte de la mer Noire.

Un objet suspecté d’être une mine a d’abord été découvert flottant dans les eaux du pays par un bateau de pêche, dont le capitaine a alerté les autorités. Un navire dragueur de mines a été dépêché dans la zone, et il a été confirmé qu’il s’agissait bien d’une mine, a indiqué le ministère roumain de la Défense dans un communiqué. Il a ensuite été examiné par une équipe de plongeurs, qui ont décidé de détruire la munition sur place avec une charge creuse à grande vitesse.

Les images diffusées par l’armée roumaine montrent une mine navale classique de type “mort à cornes”, apparemment du type petite mine ancrée – une munition de fabrication soviétique datant de la Seconde Guerre mondiale.

La mine semblait avoir été fraîchement peinte en noir avec des marques blanches et montrait peu de rouille. Cependant, l’appareil n’avait apparemment pas été correctement armé et les capuchons de protection recouvrant ses «cornes» de détonateur ne s’étaient pas détachés, de sorte qu’il était resté intact à la dérive.

Le dernier incident est survenu peu de temps après qu’une autre mine navale perdue a été découverte par l’armée turque près de sa frontière maritime avec la Bulgarie. Une troisième mine avait été ramassée et éliminée par une équipe SAS turque près du détroit du Bosphore samedi.




La série d’incidents impliquant des mines perdues survient au milieu du conflit en cours entre la Russie et l’Ukraine. Le problème a été mis en lumière pour la première fois il y a une semaine par le Service fédéral de sécurité (FSB) de Russie, qui a déclaré que l’armée ukrainienne avait placé des mines d’ancrage le long de sa côte de la mer Noire pour empêcher un éventuel assaut amphibie de la marine russe. Un certain nombre de mines antiques de fabrication soviétique s’étaient déjà détachées de leurs câbles, a affirmé le FSB, avertissant que les munitions pourraient dériver à travers la mer Noire dans le détroit du Bosphore et finalement dans la Méditerranée.

Les allégations ont cependant été contestées par la partie ukrainienne, qui a insisté sur le fait que la peur des mines n’était rien d’autre que la désinformation russe utilisée comme excuse pour fermer certaines parties de la mer. Certains médias ukrainiens sont même allés plus loin, affirmant que les mines avaient été placées le long des côtes du pays par la Russie elle-même.

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La source: www.rt.com

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