Les décès d’Autochtones en détention sont à leur plus haut niveau depuis quinze ans. Ce n’est là qu’une des conclusions de la mise à jour de la Commission de la productivité Rapport sur les services gouvernementauxqui a également constaté que le surpeuplement des logements autochtones appartenant et gérés par l’État est cinq fois pire que la moyenne nationale des logements publics.

En 2021-2022, huit des 22 décès en détention concernaient des aborigènes et des insulaires du détroit de Torres. Le rapport a révélé que la perception publique de l’intégrité, de l’honnêteté et de l’équité de la police a atteint son plus bas niveau en dix ans. Elle a également révélé une extrême disparité dans les conditions de logement entre les communautés autochtones et non autochtones. À l’échelle nationale, 3,6 % des logements communautaires et 4,5 % des logements publics sont surpeuplés, une augmentation par rapport aux années précédentes. Mais le surpeuplement dans les logements communautaires autochtones est de 14,1 %, ce qui augmente à 26,6 % dans les logements autochtones détenus et gérés par l’État.

Des politiciens racistes, dont le chef libéral Peter Dutton, ont conçu un récit selon lequel Voice to Parliament cherche à faire des peuples autochtones une caste particulièrement privilégiée. En mai, Dutton a déclaré dans un discours au parlement que la voix “aura un effet orwellien où tous les Australiens sont égaux, mais certains Australiens sont plus égaux que d’autres”. Le sénateur libéral sud-australien Alex Antic s’est plaint que “les enfants autochtones apprennent qu’ils sont retenus par le” racisme systémique “”, dans un mars Spectateur article.

Mais le rapport de la Productivity Commission met à nu la réalité que les communautés aborigènes sont profondément et violemment opprimées par les structures de la société australienne. Cette oppression touche toutes les facettes de la vie, et elle s’aggrave. Le nombre de répondants vivant dans des logements autochtones appartenant à et gérés par l’État et dont les « logements sont d’un niveau acceptable » est passé de 73,2 % en 2018 à 63,7 % en 2021. Institut australien de la santé et du bien-être rapporte qu’un cinquième des personnes vivant dans des logements autochtones appartenant à l’État connaissent une mauvaise qualité de l’air, un manque d’électricité et d’eau potable, des installations de traitement des déchets inadéquates et des problèmes structurels majeurs. Neuf pour cent des ménages autochtones n’avaient pas accès à des installations pour préparer la nourriture en 2021, et près de 5 % n’avaient pas accès à des installations pour laver leurs vêtements.

Les niveaux les plus élevés de surpeuplement se produisent dans les régions éloignées du Territoire du Nord. “On nous a promis de nouvelles maisons à plusieurs reprises et pendant de nombreuses années”, a écrit Miriam Charlie, artiste de Yanyuwa Garrwa, dans un 2020 Par la route article. Charlie est un résident de Borroloola, une communauté isolée du Territoire du Nord. « Le logement est une promesse importante pour les habitants de Borroloola : pour des maisons sûres, pour une bonne santé, pour l’éducation des jeunes. Ils construisent des maisons pour les commerçants et pour les employés du gouvernement à Borroloola. Mais pas assez de maisons pour les Autochtones.

« Les personnes âgées vieillissent ; ils vont bientôt mourir. Beaucoup de gens vont mourir en attendant des maisons. Nous avons attendu trop longtemps.

Source: https://redflag.org.au/article/report-reveals-worsening-conditions-indigenous-communities

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