Un proche collaborateur du dirigeant civil déchu du Myanmar, Aung San Suu Kyi, a été condamné à une peine maximale de 20 ans de prison pour haute trahison par un tribunal militaire, a révélé sa famille.

U Win Htein, 79 ans, est devenu le premier membre de haut rang de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD) à être jugé et condamné par la junte arrivée au pouvoir par coup d’État militaire le 1er février. La NLD est dirigée par Aung San. Suu Kyi.

La famille de Htein a rapidement condamné la condamnation en tant que “injustice”.

« Ce n’est pas une surprise, mais c’est une chose triste et scandaleuse d’entendre parler de la condamnation ridicule. Les auteurs de cette injustice en seront tenus responsables », sa fille, Chit Suu Win Htein, a déclaré aux journalistes.

Les audiences à deux juges du tribunal spécial, à la suite d’une ordonnance de la Cour suprême du Myanmar contrôlée par la junte, se sont tenues à huis clos sans les journalistes autorisés.

L’équipe juridique doit faire appel, a déclaré vendredi l’avocat de Win Htein aux médias.

Lauréate du prix Nobel de la paix et ancienne conseillère d’État du Myanmar, Suu Kyi fait également face à un certain nombre d’accusations telles que l’importation illégale et la possession de talkies-walkies, la violation des règles sur les coronavirus et l’acceptation de pots-de-vin. Le leader évincé fait également face à des accusations distinctes non identifiées qui sont plus graves et liées à des violations présumées de la loi sur les secrets officiels.



Aussi sur rt.com
La dirigeante birmane déchue Aung San Suu Kyi saute l’audience du tribunal pour cause de maladie – avocat


Aung Suu Kyi et certains de ses plus proches partisans ont été arrêtés et déposés après que la junte a déclaré les élections générales de novembre 2020 – remportées par le parti NLD – annulées et accusé la NLD d’abuser de son pouvoir administratif. Le coup d’État militaire au Myanmar, condamné par la communauté internationale, a immédiatement suscité des protestations nationales contre la junte. La répression qui a suivi a coûté la vie à environ 1 100 personnes, selon les chiffres compilés par l’association à but non lucratif Assistance Association for Political Prisoners.

Vous pensez que vos amis seraient intéressés ? Partagez cette histoire !

La source: www.rt.com

Cette publication vous a-t-elle été utile ?

Cliquez sur une étoile pour la noter !

Note moyenne 0 / 5. Décompte des voix : 0

Aucun vote pour l'instant ! Soyez le premier à noter ce post.



Laisser un commentaire